Balat inhoudstafel Dictionnaire des peintres belges

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Uittreksels uit de Inleiding van de gedrukte uitgave


Le Dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours
depuis les premiers maîtres des anciens Pays-Bas méridionaux et de la principauté de Liège
jusqu'aux artistes contemporains

2 volumes, La Renaissance du Livre, département de De Boeck-Wesmael, Bruxelles, 1995.


Le Dictionnaire des peintres belges couvre la vie et la production de quelques 6300 artistes peintres, de Broederlam et Van Eyck à Magritte et Delvaux en passant par Rubens, Boulenger ou Nicolié, des plus grands aux plus modestes représentants de la peinture belge.


Les options de travail

La dernière édition d'un dictionnaire traitant les sept siècles de création picturale en Belgique - il s'agit du Dictionnaire des Peintres par P. Bautier, R. Cazier, R.L. Delevoy, C. De Maeyer, P. Fierens et E. Greindl - remonte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, l'histoire de l'art n'a cessé de s'enrichir de nouvelles données historiques et archivistiques qui ont complété, voire modifié, les connaissances recensées alors. Ne prenons pour exemple que le XVIIIe siècle, aujourd'hui considérablement revu dans le nombre même des artistes cités. Le présent Dictionnaire des peintres belges répercute le nouvel état des connaissances à ce sujet. Les bouleversements survenus dans les champs créatif et esthétique depuis les années cinquante imposaient aussi une mise à jour des données historiques et critiques.
Cette vaste entreprise de compilation et de recherche nécessitait des limites strictes sans lesquelles elle eût été irréalisable. De tout temps, la Belgique a été, et continue d'être, le réceptacle d'une importante tradition artistique. Pour preuve, la forte " densité d'artistes " que ce pays a toujours enregistrée, et encore de nos jours. Parmi les artistes, seuls les peintres ont été pris en compte dans Le Dictionnaire. C'est-à-dire des artistes ayant produit des œuvres au moyen de techniques picturales. Ce critère excluait ceux qui ont uniquement utilisé les techniques de reproduction comme la xylographie, la gravure ou la sérigraphie, de même que les dessinateurs, les peintres verriers et les cartonniers de tapisserie, à moins qu'ils ne soient en outre les auteurs d'œuvres picturales d'une importance suffisante pour modifier le profil de leur production. Par contre, la prise en compte des enlumineurs des XIVe, XV et XVIe siècles repose sur une longue tradition historique. Leurs œuvres sont les prémices de la peinture de chevalet ; de plus, ce sont les plus anciennes productions picturales connues qui soient sorties de l'anonymat.
Le Dictionnaire reprend les peintres dont une œuvre au moins est conservée ou attestée par des documents d'archives ainsi que ceux dont le genre de peinture est connu. Les artistes simplement cités dans les listes de gildes de peintres, même ceux dont la biographie est documentée mais sans œuvre citée ne figurent pas dans cet ouvrage. Sont écartés également les artistes dont les archives mentionnent uniquement des travaux de décoration (Joyeuses Entrées, bannières, blasons, polychromie de sculpture, etc,…) ou de restauration. En revanche, les artistes appartenant à une dynastie de peintres sont repris, même si aucune de leurs œuvres ne nous est connue ; il est fréquent, en effet, quel les aléas de la recherche historique fassent glisser l'attribution d'une œuvre d'un peintre à l'autre à l'intérieur d'une même dynastie.
La production contemporaine pose des problèmes d'un autre ordre. Celle-ci fait éclater les définitions autrefois applicables aux domaines artistiques. Un assemblage est-il une sculpture ? Lorsque ses éléments sont peints, n'est-il pas une peinture ? Que dire des photographies retouchées ? Cette diversité dons la production a imposé des choix, plus discutables sans doute, mais néanmoins dictés par un souci d'objectivité. Le discours des artistes sur la philosophie qui a inspiré leur œuvre a parfois orienté ce choix. Nonobstant ces problèmes de définition, Le Dictionnaire a retenu les créateurs ayant une activité artistique picturale publique d'au moins dix ans, attestée par des écrits critiques dépassant la citation journalistique informative et, si possible, par une monographie. En outre, beaucoup d'entre eux comportent au moins une œuvre dans une collection publique ou assimilée.


Les limites géographiques

Stricto sensu, l'expression "peintre belge" ne peut définir que les artistes actifs après 1830. Par "belge", nous entendons une réalité géographique et culturelle préexistante à l'indépendance de la Belgique. Dès le moyen âge, on peut isoler un ferment artistique particulier qui s'est renforcé sous le règne des ducs de Bourgogne au XVe siècle. Les anciens Pays-Bas méridionaux, sous la tutelle des ducs de Bourgogne, et la principauté de Liège, délimitent géographiquement une identité originale qui s'est maintenue au cours des siècles. Cette réalité historique fait que les frères de Limbourg, par exemple, originaires de Gueldre et actifs à Dijon, ont été écartés, et qu'au contraire Jean Bellegambe, vraisemblablement né à Douai où il fut actif au début du Xve siècle, a été retenu. Certains peintres qui n'ont participé que temporairement à la vie artistique de la Belgique ainsi définie figurent dans Le Dictionnaire. Soit qu'ils aient été formés en Belgique et ont poursuivi leur carrière à l'étranger, tel un Nicolas de Staël, soit que, d'origine étrangère, ils aient adhéré à une école ou à un mouvement artistique belge, tel un Périclès Pantazis.


Les limites chronologiques

Le Dictionnaire répertorie les peintres nés au cours du XIVe siècle jusqu'en 1950. Le terminus a quo s'imposait naturellement, puisque les premières œuvres attribuées datent de cette époque. En revanche, Le Dictionnaire a fixé comme terminus ad quem l'année 1950, afin d'éviter tout choix qui relèverait de la seule critique.

 

De Dictionnaire des peintres belges heeft betrekking op het leven en het werk van ongeveer 6300 kunstschilders - van Broederlam en Van Eyck tot Magritte en Delvaux via Rubens, Boulenger of Nicolié - en behandelt zowel de grote als de meer bescheiden vertegenwoordigers van de Belgische schilderkunst.


Werkkeuzes

De vorige uitgave van een encyclopedie over de zeven eeuwen van Belgische schilderkunst - met name de Dictionnaire des peintres belges door P. Bautier, R. Cazier, R.L. Delevoy, C. De Maeyer, P. Fierens en E. Greindl - voert ons terug tot de periode na de Tweede Wereldoorlog. Sindsdien is de kunstgeschiedenis zich onverminderd blijven verrijken met nieuwe historische en archivarische gegevens die de toenmalige kennis hebben aangevuld of gewijzigd. Voor de achttiende eeuw bijvoorbeeld is alleen al het aantal opgenomen kunstenaars fors toegenomen. De Dictionnaire des peintres belges weerspiegelt de actuele kennis over dit onderwerp. Ook hebben de omwentelingen op het creatieve en esthetische vlak sinds de jaren 1950 een actualisering opgedrongen van de historische en kritische gegevens.
Dit titanenwerk van informatievergaring en onderzoek zou niet mogelijk zijn geweest zonder strikte afbakeningen. België is steeds het recipiënt geweest van een belangrijke artistieke traditie. Als bewijs geldt de veelheid aan kunstenaars die dit land tot op de dag van vandaag heeft opgetekend. Van alle kunstenaars zijn in de Dictionnaire des peintres belges alleen de schilders opgenomen, te weten kunstenaars die werken hebben voortgebracht met behulp van schilderkunstige technieken. Dit criterium sluit degenen uit die enkel reproductietechnieken gebruikten zoals houtsnede, gravure of zeefdruk, net zoals tekenaars, glasschilders en ontwerpers van wandtapijten, tenzij ze daarnaast tevens auteur waren van schilderkunstige werken van een voldoende belang om hun productieprofiel te wijzigen. De opname daarentegen van boekverluchters uit de veertiende, vijftiende en zestiende eeuw steunt op een lange historische traditie. Hun werken liggen aan de basis van de ezelschilderkunst; het zijn bovendien de oudste bekende schilderkunstige werken die uit de anonimiteit zijn getreden.
De Dictionnaire des peintres belges omvat schilders waarvan minstens één werk is bewaard gebleven of is gekend uit archiefdocumenten en ook degenen van wie geweten is welk schilderkunstige genre ze beoefenden. Kunstenaars die louter voorkomen in de lijsten van de schildersgilden, zelfs degenen wiens biografie is gedocumenteerd maar van wie geen werk is geciteerd, zijn niet opgenomen in deze publicatie. Ook de kunstenaars die in archieven alleen worden gekoppeld aan decoratief werk (Blijde Inkomsten, banieren, wapenschilden, polychromeren van beeldhouwwerken, etc.) of aan restauraties, werden uitgesloten. Wél opgenomen zijn kunstenaars die behoren tot een schildersdynastie, zelfs al zijn er geen werken van hen gekend. Door de onbestendigheid van het kunsthistorische onderzoek verschuift de toeschrijving van een werk immers vaak van de ene naar de andere schilder binnen dezelfde dynastie.
De hedendaagse kunstproductie stelt problemen van een andere orde: de definities van de vroegere artistieke domeinen blijken er zich vaak niet voor te lenen. Is een assemblage een beeldhouwwerk? Als haar onderdelen beschilderd zijn, is het dan geen schilderij? Wat met geretoucheerde foto's? Deze diversiteit in de productie heeft keuzes opgelegd waarover ongetwijfeld kan worden gediscussieerd, maar die toch zijn ingegeven door een streven naar objectiviteit. Soms werden deze keuzes gestuurd door het betoog van de kunstenaars over de filosofie die hun werk heeft geïnspireerd. Ondanks deze definieproblemen zijn in de Dictionnaire des peintres belges ook kunstenaars opgenomen die gedurende tien jaar of langer een openbare schilderkunstige activiteit hebben uitgeoefend die is gedocumenteerd door kritische geschriften die verder gaan dan de louter informatieve journalistieke berichtgeving en, indien mogelijk, door een monografie. Bovendien hebben veel van deze kunstenaars ten minste één werk in openbare collecties of in een vergelijkbare verzameling.


Geografische afbakening

In strikte zin slaat de uitdrukking 'Belgische schilder' alleen op kunstenaars die werkzaam waren na 1830. Voor ons verwijst de term 'Belgische' evenwel naar een geografische en culturele realiteit die reeds vóór de Belgische onafhankelijkheid bestond. Vanaf de middeleeuwen laat zich een zekere artistieke voedingsbodem onderkennen die nog aan kracht won tijdens het bewind van de Bourgondische hertogen in de vijftiende eeuw. De voormalige Zuidelijke Nederlanden, onder de voogdij van de hertogen van Bourgondië, en het Prinsbisdom Luik, bakenen geografisch een originele identiteit af die zich door de eeuwen heen staande heeft gehouden. Deze historische realiteit leidt ertoe dat bijvoorbeeld de gebroeders van Limburg, die afkomstig waren uit Gelderland en werkzaam te Dijon, niet werden opgenomen, in tegenstelling tot Jean Bellegambe, die waarschijnlijk is geboren in Dowaai waar hij in de vroege vijftiende eeuw werkzaam was. Schilders die slechts tijdelijk hebben deelgenomen aan het Belgische artistieke leven - in de hierboven uiteengezette betekenis - zijn eveneens opgenomen in de Dictionnaire. Sommigen van hen kregen hun opleiding in België en bouwden hun carrière uit in het buitenland, zoals Nicolas de Staël; anderen zijn van buitenlandse afkomst, maar gingen deel uitmaken van een Belgische artistieke school of beweging, zoals Périclès Pantazis.


Chronologische afbakening

De Dictionnaire des peintres belges omvat schilders die zijn geboren tussen de 14de eeuw en 1950. De onderste tijdslimiet wees zichzelf uit vermits de oudste toegeschreven werken uit deze periode dateren. De bovenste tijdslimiet daarentegen werd vastgelegd op het jaar 1950, om een keuze louter gebaseerd op de kunstkritiek te vermijden.

 

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