Peintre de portraits (effigies masculines de style archaïque avec devise), de paysages (Ardenne, Meuse, sous-bois, forêt de Soignes), de natures mortes et de scènes de genre. Egalement graveur et sculpteur. Elève de J.F. Portaels, J.J. Jaquet et E. Simonis à l'académie de Bruxelles. Memebre fondateur des cercles L'Essor (1876) et Le Labeur (1898). La lecture de Pierre Loti lui fait découvrir l'Orient. Il part à Jérusalem. Il voyage aussi en Bretagne, en Italie et en Turquie. A cette époque, il réalise surtout des tableaux religieux. Sa femme lui fait rencontrer O. Maus. Elève à l'académie Ranson à Paris. Il se lie avec P. Signac, M. Denis, K.X. Roussel, P. Sérusier. Pendant la Première Guerre mondiale, il est professeur de sculpture à l'académie de Nice (Matisse y est son élève). Il habite alors à Cagnes où il rencontre A. Renoir et P. Signac. Membre de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Sociétaire des Artistes français. Mention honorable au salon des Artistes français en 1906. Il adhère un moment à l'impressionnisme, divise la touche. Son tempérament bouillonnant s'exprime à travers la puissance, l'équilibre et la franchise de la couleur. De retour en Belgique, Cambier se voue au portrait de ses contemporains dans un style archaïsant au réalisme minutieux. Il participe à de nombreuses expositions à Bruxelles, Anvers, Gand, Namur, Nice, Vienne, etc.
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