Peintre de portraits, de paysages, de marines et de natures mortes. C'est dans l'atelier de décoration de son père que W. Paerels commença à dessiner et fit ses premiers essais de peinture. En 1894, il quitta Delft pour s'installer à Bruxelles. Inscrit à l'académie des beaux-arts, il y resta peu de temps, préférant fréquenter les ateliers libres. Vers 1900, il commença à participer à des salons et expositions, y présentant des œuvres d'une veine impressionniste. Lié aux peintres A. Oleffe, P. Thévenet et F. Schirren, il exposa en leur compagnie au cercle Le Labeur, remplacé en 1907 par Vie et Lumière. Une première participation au salon de La Libre Esthétique en 1906 le classait parmi les peintres indépendants. Les nombreuses expositions auxquelles il prit part, tant à l'étranger qu'en Belgique, le firent bientôt connaître du public. En 1914, une première exposition individuelle chez Giroux l'associa aux fauves brabançons que défendait cette galerie bruxelloise. Une tendance à la simplification des formes et à l'accentuation des contrastes chromatiques caractérise les toiles de cette période. Cette évolution allait s'accomplir durant les années de guerre qu'il passa en Hollande, non loin de R. Wouters. A son retour à Bruxelles, en 1919, Paerels reprit ses activités, exposant régulièrement, notamment à la galerie Le Centaure, et à l'étranger. Sous l'influence du constructivisme tel qu'il se développa en Belgique dans les années vingt, ses coloris s'assombrirent et les formes de ses paysages et natures mortes se firent plus synthétiques. Son travail est proche alors de H.F. Ramah et de P. Maas. Poursuivant une carrière tranquille, Paerels resta fidèle au style élaboré durant les années de l'entre-deux-guerres. En 1930, il fut nommé professeur de dessin à l'académie des beaux-arts de Louvain, fonction qu'il assuma pendant près de vingt-cinq ans. En 1934, une bourse du gouvernement lui permit de travailler en Espagne. Il participa aux expositions universelles de Bruxelles (1935) et de Paris (1937). Enfin, à l'occasion de son soixantième anniversaire, le Stedelijk Museum d'Amsterdam lui offrit une rétrospective.
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