Auteur de peintures murales idéalistes, de portraits, de paysages symbolistes et d'affiches. Entré en 1874 à l'académie de Gand, il complète ses études par des cours de peinture à l'école industrielle. En 1885, obtient à l'académie un premier prix et une bourse de voyage. Fréquente l'école des beaux-arts de Paris. Expose, au salon de Gand (1886), sa première œuvre de grande dimension : "La lutte humaine" (1885, Gand, M.S.K.). Prix de Rome (1886), il voyage trois ans en Italie. Intéressé par les théories idéalistes de Delville, il expose au premier salon d'art idéaliste (1896). Professeur de peinture décorative à l'académie de Bruxelles (1896-1932), il forme Magritte et Delvaux. Ami de Verhaeren, il en laisse de bons portraits. Montald utilise l'allégorie et le symbole : "Sous l'arbre sacré" (1908, Woluwe-Saint-Lambert, Commune) et "Le Nid" (1893, Bruxelles, M.R.B.A.B.). Participe en 1906 à l'Exposition de la Sécession à Vienne, obtient la médaille d'or à l'exposition universelle de Milan. Vers 1915, il délaisse l'art mural pour peindre des paysages brabançons, des jardins symbolistes. Représenté à l'exposition des arts décoratifs de Paris en 1925. Membre fondateur du groupe l'Art monumental, il décore l'hémicycle de l'arcade du Cinquantenaire (1926). Oubliée, l'œuvre de Montald est redécouverte lors des expositions consacrées au symbolisme.
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