Peintre d'histoire et de scènes de genre. Elève à l'académie de Gand, Maes exposa une première fois au salon de cette ville en 1810. Remportant les prix de tous les concours auxquels il participa, il obtint en 1820 une pension de la ville de Gand afin de poursuivre ses études à l'étranger. Après un séjour à Paris, il partit pour l'Italie, ayant obtenu le prix de Rome en 1821. Arrivé à Rome la même année, il s'y installa définitivement et épousa en 1827 la fille du graveur italien Bartolomeo Canini dont il eut deux fils : Jacques-Jean et Lieven-Antoon. Le premier, Jacques-Jean dit Giacomo, né en 1828, fut peintre comme son père. S'il faut en croire les dictionnaires de P. et V. Berko, ainsi que de W. Flippo, Maes aurait eu un autre fils avant son mariage avec Maria Canini. Portant également le prénom de Jean-Baptiste, ce dernier serait né en 1825. Mais peut-être faut-il voir plutôt en lui le frère de Maes-Canini, par l'intermédiaire de qui, selon A. Jacobs et P. Loze, il demeura en contact avec sa ville natale, envoyant régulièrement des œuvres aux salons - "Le bon Samaritain" (1825, Amsterdam, Rijksmus.) -, répondant à des commandes - "Sainte Famille" (1827, Gand, St-Michielskerk). Cette dernière œuvre montre l'influence des nazaréens sur son travail. Après 1830, il se consacra plutôt à la scène de genre à l'italienne qui plaisait alors davantage au public belge. A Rome même, il poursuivit une carrière brillante.
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