(LAIX, LEIX, LEUX, LIEIX, LÖX, LUX, LUYCKX, VON LEUXENSTEIN, LEUYCKX)
Anvers, 1604 - Vienne ?, 1668
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Peintre de portraits, d'histoire et d'allégories. Après sa formation chez R. van Sina en 1617/1618, il est inscrit en 1619/1620 comme maître dans la gilde de Saint-Luc à Anvers. Hormis une présumée collaboration avec l'atelier de P.P. Rubens et un séjour à Rome vers 1633-1636, Luycx travaille de 1638 environ jusqu'à sa mort en 1668 comme peintre à la cour impériale de Ferdinand II, puis de ses fils Ferdinand III et Léopold-Guillaume à Vienne. A maintes reprises, Luycx suit ses maîtres dans leurs déplacements et travaille pour eux en Autriche et en Allemagne. C'est à ce titre que ses employeurs, de même que les sept princes Electeurs et des personnalités en vue de la cour lui commandent leur portrait. Parmi ses collègues à la cour, on doit notamment mentionner D. Teniers, P. Snayers, G. Seghers, ainsi que Jean et Robert van den Hoecke. En 1645 (?), Luycx est annobli et devient Franciscus Leux von Leuxenstein. En 1652, il quitte Prague pour une brève visite à sa ville natale. C'est là qu'il rencontre le peintre et marchand de tableaux M. Musson, en faveur duquel il intervient à la cour pour servir d'intermédiaire dans des ventes et des achats de tableaux. Un des fils de Luycx, qui furent également peintres, est nommé inspecteur de galerie en 1684. Un certain Julius Frans von Luxenstein est mentionné en 1719 comme peintre de la cour à Prague. Franz Luycx assimile de façon éclectique les influences de P.P. Rubens, d'A. van Dyck et de F. Hals, ainsi que certaines caractéristiques stylistiques des maîtres italiens. Un caractère original et authentique se dégage de ses portraits, qui dépassent ses autres œuvres aussi bien par la qualité que par la quantité. Ses modèles sont représentés en buste, à mi-corps ou en pied, en tenue officielle, militaire, civile ou liturgique. On notera en particulier le remarquable traitement des visages, que Luycx fixait définitivement durant la pose elle-même. Les vêtements et les décors, d'abord rapidement esquissés, étaient ensuite peints de mémoire. Malgré leur réalisme, ces portraits ne réussissent pas à caractériser une personnalité. C'est cela qui distingue Luycx des grands peintres de cour comme Rubens, Van Dyck et Velazquez. Enfin, F. van den Steen, P. du Pont, J. Suyderhoef, E. Wideman, G. Szelepcsényi et J. Sandrart exécutèrent des gravures sur cuivre d'après ses œuvres.
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