Peintre de scènes de genre, d'histoire, de figures et de portraits; critique d'art. Il fréquente d'abord l'académie de Tournai, où il suit les cours de peinture de genre et d'histoire dans la classe de L. Legendre, avant de poursuivre sa formation, de 1869 à 1873, à l'académie des beaux-arts de Bruxelles. En 1873, il est classé premier au concours préparatoire du prix de Rome et parcourt alors la France, l'Allemagne, la Hollande et l'Italie, pour s'établir ensuite à Bruxelles où il expose pour la première fois en 1875. L'année suivante, il y sera un des membres fondateurs du cercle L'Essor, défenseur du réalisme. Entre 1879 et 1905, des envois d'Herbo se retrouvent régulièrement aux expositions de Bruxelles et de Gand, mais aussi aux salons de la Société de l'Art français à Paris. Il expose également à Munich et à Berlin. D'abord peintre de scènes de genre et de scènes historiques s'inscrivant dans la veine d'un certain romantisme, il participe, par exemple, en 1895, à la décoration de la salle des séances du Conseil provincial du Hainaut à Mons. Il se tourne ensuite vers l'art du portrait, essentiellement bourgeois, dont il laissera une abondante production. Si ses portraits témoignent d'une facilité d'exécution et même d'une virtuosité certaine, ils manquent cependant de cette profondeur psychologique dont l'expression demeure l'apanage des grands portraitistes. Herbo sera aussi, en quelque sorte, un des peintres attitrés des officiers de l'armée et de la garde civique, qu'il représente le plus souvent d'une manière assez conventionnelle ("Portrait en pied du lieutenant général de la garde civique, comte Adrien-Hyacinthe d'Oultremont", 1898, Bruxelles, Mus. roy. de l'Armée). Enfin, Herbo sera encore l'auteur d'un certain nombre de séduisantes figures orientales, ainsi que de figures de fantaisie destinées à être reproduites par le biais des techniques de la chromolithographie et de la décoration sur porcelaine.
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