Peintre, réalise des collages et des pastels. Compositions surréalistes et oniriques. Etudes aux académies d'Etterbeek et de Bruxelles (1921/1926). Elle fut l'élève de C. Montald et J. Delville. Dans les années trente, elle peint des paysages et des natures mortes. En 1949, elle rencontre les surréalistes : Magritte, Collinet, Goesmans. Expose à Bruxelles aux galeries Lou Cosyn (proposée par Magritte, 1950), Apollo (1956), Isy Brachot (1968), Albert Ier (1972-1974); à Paris, galerie Furstenberg (1972). J. Graverol a participé à l'exposition Le Fantastique dans l'Art belge de Bosch à Magritte lors de la XXVIe biennale de Venise (1954). Signalée par Breton, liée à la deuxième génération surréaliste, elle y affirme la présence féminine. Collabore à la revue "Les Lèvres nues" avec Mariën et fonde le groupe Temps mêlés à Verviers (1953). Marquée par Magritte. Facture académique, métier lisse et précis. Rêverie poétique et allusions érotiques; tentations esthétisantes. Vers 1966, réalise des collages. Proche du courant Fantasmagie. Multiplie dans son œuvre les images insolites et imagine de fabuleux bestiaires. Ses compositions sont souvent hantées par la sensualité et les allusions érotiques.
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