Autodidacte, formé grâce aux conseils d'amis peintres comme C. Ottman, ami et admirateur de Schirren, beau-frère de Parent. Dès 1901, il expose au salon d'Anvers des paysages lumineux inspirés notamment de ses voyages en France. Mais ce n'est qu'à l'époque du fauvisme brabançon, grâce aux encouragements d'A. Oleffe, qu'il se fait réellement connaître. Parti d'un luminisme à petites touches, il évolue vers une composition beaucoup plus synthétique, des formes simplifiées rythmées par des aplats de couleurs vives et contrastées, savamment assemblées pour reconstituer le volume et la lumière. Il peint ainsi des figures, scènes de jardin ou natures mortes où le lyrisme des couleurs est tempéré par une vision constructive (qu'il appelle "la ligne d'or"), le tout dans une atmosphère empreinte d'intimité et de sérénité ("La lecture en plein air", 1913-1914, coll. priv.). Après la Première Guerre mondiale, sous l'influence de Cézanne, du cubisme et de l'expressionnisme, sa palette s'assourdit, son art se fait plus austère et plus concis. Il participe à diverses expositions telles que celles de la triennale d'Anvers, de la triennale de Liège et du cercle artistique l'Art contemporain. Une rétrospective lui est consacrée en 1941 à la galerie Apollo. 
  
      
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